mardi 15 mai 2018

LA FABRICATION DES PANIERS A AMBOHIDRAPETO


Ambohidrapeto est une commune un peu reculé du centre-ville d’Antananarivo. Ce lieu renferme des nombreuses cultures et qui lui apporte une bonne réputation pour le village, mais aussi pour les paysans. Parmi ces cultures, il y a la fabrication des paniers qui est très célèbre dans cette partie.

                           







Les paniers sont inventés par les habitants depuis plus de 20 ans déjà. Ils ont adapté cette culture et le transmettent à tout le monde. Cette activité devient une source de revenus pour eux et que leur vie en dépend même l'avenir de leurs enfants. En 1995, il n’y avait que deux personnes qui ont commencé les paniers grâce aux étrangers qui sont venus au village pour demander si les paysans puissent faire le même modèle que sur la photo. Ils n’avaient personnes pour leur enseigner comment le réaliser, mais ils juste copier l’image et de faire en sorte que le panier se ressemble comme deux gouttes d’eau à la photo. Vu que c’est la première fois qu’ils ont fait ce travail les résultats n'aient pas vraiment bonnes et qu’il y avait des retouche sur les paniers. Après des années, ils s’habituaient et que le nombre des personnes qui prend des commandes s'augmente.

Un fabricant reçoit toujours des commandes par des étrangers ou par des habitants locaux. Il arrive à finir 300 paniers par semaine et jusque à 500 de paniers en 2 mois. Les paniers fabriqués par des plantes qu’on appelle « Penjy », c’est une plante que les gens utilisent pour en sont fabriquer ces paniers où même les « Tsihy ».






                             
                                 


Pour avoir un panier magnifique, il y a des matières qu’on doit assembler comme les Rabanes, les cuirs pour les quatre coins du panier, les pochettes, mais le plus important les « Rofia » qui sont indispensable pour certaines modèles.










                                        






Après les assemblages du « Penjy », le Rabane et la pochette le « Penjy » devient ce magnifique panier.
                                     




À part, ça, il y a aussi les « Aravola » où l’on des paniers, des chapeaux ou même des ballets. L'Aravola est différent du « Penjy », car l' "Aravola " est fait par des « Bozaka ». L "Aravola " n’a pas besoin des Rabane pour l’enveloppé, mais plutôt des bout de carton tracer en de petites tailles de 1,5 cm et de plus de 15 cm. Mais à part ça les matériaux sont les mêmes.



   


                                       
                                  
  

Toutes les matières se trouvent dans les différents endroits, comme le Penjy se trouve à imeritsiatosika ; l'Aravola à Alatsinainy Bakaro et le Rabane à Ambohimiadana.


Pour certains producteurs ils ne vendent pas leur produit, mais les exportent ailleurs, au-delà de la mer. Mais il y a aussi ceux qui les vendent au centre-ville. Dans un village, les concurrents sont nombreux, mais qui n’apportent pas des pertes pour chacun.



lundi 7 mai 2018

LE "KATY"


Aujourd'hui je vais vous parler du « Katy ». Une feuille venant d’un arbre de la région nord de Madagascar plus précisément de la région SAVA.

D’après notre enquête sur les consommateurs de « Katy » il est un grand arbre comme un pommier ou un manguier, mais celui-ci est différent des arbres fruitiers. Selon les consommateurs, c'était un arbuste qui a été apporté par des Arabes et planté dans cette région.

Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain) de la famille des célastracées, originaire d'Ethiopie, dont la culture s'est étendue à l'Arabie (surtout au Yémen) vers le XVe siècle.


Pour consommer le "Katy", on prend chacune des feuilles pour les mâcher petit à petit et on le mélange avec du chewing gum ou avec du gingembre selon la préférence des consommateurs, pour ne pas trop sentir le goût amer. Les consommateurs commencent à le manger du matin jusqu'au soir pour obtenir ce résultat.





Selon les consommateurs, le « Katy » est une drogue douce pour eux, car sa dose ne prend effet que quelques minutes ou quelque heure après sa consommation. La feuille de Catha edulis est mâchée, conservée quelque temps dans la bouche puis recrachée( c'est très astringent, pas du tout agréable au goût).

Les substances actives sont essentiellement absorbées à travers la muqueuse buccale (c'est très efficace.) : 70 à 95 % des alcaloïdes passent dans le sang.

Leur effet est ressenti en 15 à 30 min, la concentration sanguine atteint un maximum 1h 1/2 à 2 h après le début du "broutage" (qui dure au moins 1/2 h), la sensation de stimulation disparaît en 4 à 5 h.

La quantité de substance active présente dans la feuille est variable en fonction des conditions de cultures et des cultivars, néanmoins, il faut en général mâcher complètement plusieurs feuilles pour ressentir l'effet katy".


LE ROCK et LE METAL UNDERGROUND A MADA

 La musique est l’une des activités que l’homme occupe depuis des millénaires. C’est à travers la musique que les artistes expriment leur se...